Europe

Groupe Europe

Le groupe de Bruxelles rassemble les IA en poste en Belgique, au sein des institutions européennes (Commission, Conseil, EDA, Représentation Permanente), à l’OTAN, ou dans l’industrie.


Il constitue un lieu d’échange et de convivialité pour celles et ceux exerçant dans ce contexte international. Nous nous retrouvons une fois par trimestre autour d’un afterwork, favorisant  l’accueil des nouveaux arrivant, le partage d’expériences et la consolidation du réseau. Un repas annuel est organisé, construit autour d’une thématique particulière en lien avec nos missions et nos intérêts communs. Ces activités permettent de renforcer les liens entre IA de différents horizons institutionnels. Le groupe organise également la visite annuelle de la FAMIA, afin de leur faire découvrir les carrières européennes.

Le groupe est ouvert à toutes celles et ceux souhaitant participer aux échanges.

 

Activités 2024-2025 :

  • Afterworks trimestriels
  • Participation au club Europe et Défense organisé par la Représentation Permanente
  • Dîner annuel avec la mission Thiériot.

 

Activités prévisionnelles 2025-2026 :

  • Contribution à l’édition « Europe » du magazine des Ingénieurs de l’Armement
  • Soutien à la préparation du colloque « Coopération Européenne »
  • Afterworks trimestriels
  • Participation au club Europe et Défense organisé par la Représentation Permanente
  • Dîner annuel

Activité 2025

Rencontre du 07 juillet 2025

Avant le début de l’été, les IA de Bruxelles se sont retrouvés le 7 juillet dans une ambiance à la fois conviviale et studieuse, à l’occasion d’un dîner en petit comité avec Jean-Louis Thiériot, député et chargé par le Premier ministre d’une mission sur la stratégie industrielle de défense européenne.

 

Cette mission, qui s’achèvera fin septembre, vise à éclairer les choix stratégiques de la France dans un contexte de transformation rapide des instruments européens. L’ambition est claire : mieux tirer parti des initiatives récentes comme SAFE (Security Action For Europe)  ou EDIP (European Defence Investment Programme), et identifier les leviers – notamment réglementaires – permettant de renforcer notre base industrielle et technologique de défense (BITD) à l’échelle européenne.

 

Autour de la table, des IA en poste à la Commission, à l’Agence Européenne de Défense, à l’Agence Spatiale Européenne, dans la représentation permanente auprès de l’UE ou dans le privé, tous familiers de ces outils complexes, de leurs marges d’interprétation... et de leurs limites. L’objectif de la soirée était simple : dire à Jean-Louis Thiériot ce qu’il n’entendra pas forcément ailleurs. Pari réussi.

 

Les échanges ont d’abord porté sur les instruments eux-mêmes, tels que l’évaluation des critères d’éligibilité ou de leur mise en oeuvre. Plusieurs camarades ont partagé leur expérience centrale dans la préparation de ces textes, soulignant les difficultés rencontrées pour trouver un consensus auprès des états-membres.

 

La discussion s’est ensuite élargie à la place de la BITD française dans l’écosystème européen, souvent vue comme dominante mais parfois isolée, et aux relations industrielles avec les autres grands acteurs du continent. L’équilibre à trouver entre ouverture européenne et préservation des capacités souveraines reste au cœur des préoccupations.

 

Enfin, dans un contexte politique mouvant, les participants ont rappelé que la stratégie industrielle ne peut être dissociée du moment politique que traverse l’Union. Les décisions à venir sur l’avenir de l’Ukraine, la préparation du budget européen post-2027, les réalités politiques nationales ou encore la relance d’une ambition industrielle commune seront autant de jalons déterminants.

 

Ce dîner a également été l’occasion de faire connaissance avec l’équipe mission qui accompagnent Jean-Louis Thiériot dans ses travaux. Leur écoute et leur ouverture ont été saluées par tous.