L'encyclopédie des sous-marins français : Tome 6, La construction d'un sous-marin : approche génériq

Du sous-marin un peu gadget de la fin du XIXe siècle à l’engin qui figure parmi les plus complexes de notre époque, il y a toute une histoire. Elle se décrit au long de l’Encyclopédie des sous-marins français. Cette histoire a un aboutissement, celui d’un immense savoir- faire dans la plus pure tradition du génie maritime français : la construction d’un sous-marin. Elle est l’objet de cet ouvrage. On ne saurait imaginer plus complexe en effet. Plus lourd que la Tour Eiffel, réunissant au sein d’une même coque résistante faite de l’acier le plus performant qui soit, une centrale nucléaire, un centre spatial, une centre opérationnel capable de décrire l’environnement en trois dimensions à des kilomètres à la ronde et de connaître en permanence sa position avec une grande précision, avec des missiles balistiques, avec des missiles aérodynamiques, tout en navigant dans les profondeurs océanes en parfaite sécurité. Tel est aujourd’hui un sous-marin moderne quand il est lanceur d’engins. Mais il est aussi village car il faut animer et faire vivre cet ensemble : c’est le rôle de l’équipage qui doit y dormir, manger, respirer, se laver, garder la forme, se distraire et surtout travailler pendant des semaines de mer durant. Toutes ces pages expliquent comment on construit des sous-marins, de différents modèles, car il en existe de toutes tailles, dans une approche générique et prospective. Il faut toujours innover. Les organes compétents de l’état qui ont pour noms : Marine, DGA, CEA, comme les industriels concernés, DCNS, Astrium ST, Sagem, Areva TA, MBDA, Thales TUS, DCI, Techlam, et tant d’autres animés par tous ceux-ci, se plient à l’unité du sous-marin. Elle les contraint à se fondre tous dans un même univers.